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Merci pour le témoignage de Pascal qui montre bien que cette prière spontanée ou lue avec imposition des mains est bien dans l’ordre de la grâce et la volonté du Christ aimant et compatissant. C’est bien un acte de foi autant pour la personne qui prie sous la mouvance de l’Esprit-Saint que la personne malade. A noter que nous ne sommes jamais seul puisque en communion avec l’Eglise du ciel et de la terre. Durant mes visites de malades soit en institution ou à domicile lorsque j’apportais l’Eucharistie à domicile, j’abordais avec la personne la proposition de prier pour et avec elle pour l’aider dans son chemin d’abandon à la volonté de Dieu dans sa vieillesse ou sa maladie. En réalité, ce n’est pas facile de proposer de but en blanc la prière de guérison et surtout l’imposition des mains. il est vrai que durant la formation de visiteur de malades dans le cadre du diocèse, la prière de guérison n’était pas trop à l’ordre du jour!!! (peut-être qu’actuellement la formation aborde ce thème). Il ne s’agit pas d’un manque d’audace ou de foi en la Parole de Dieu ni de la puissance de guérison au nom de Jésus. Il s’agit aussi de la confiance réciproque construite dans la relation avec le malade en respectant et discernant ce qui possible ou non. Une sensibilité spirituelle et psychologique est nécessaire voir indispensable.
Viens Esprit-Saint embraser notre cœur et nous mettre à Ta disposition pour discerner Ta volonté pour nos sœurs et frères malades du corps, de la psyché et de l’âme !
Merci à Marie-Joseph pour sa proposition de prière.Bonjour et merci à tous pour les perles de réflexion et de partage concernant ce forum qui me paraît également important pour notre Église et sa pastorale. Dans le cadre du Renouveau charismatique dont j’ai fait partie de nombreuses années, il y a eu dans certains groupes de prière un manque de discernement et des exagérations quant à la pratique de la prière de guérison. J’aime bien me rappeler les exhortations du père Emiliano Tardif (lui-même guéri par une prière de guérison) quant au discernement dans le cadre de cette prière. Cette prière qui est relevée dans de nombreux passages de l’Évangile montre plusieurs critères. Tout d’abord, les guérisons sont toujours accompagnées de la Parole de Dieu par l’annonce de l’Évangile. Elles se vivent en communion avec la Communauté. Elles révèlent la puissance de la miséricorde de Dieu et en sont un signe en vue de l’édification de la Communauté et le renforcement de la foi des participants et des spectateurs. La guérison en elle-même n’est que le déploiement de l’Amour de Dieu amenant la conversion des cœurs avec quelques fois et selon la volonté du Père, un cadeau, la guérison du corps, du psyché et de l’âme. Alors oui, la prière de guérison peut être proposée et pratiquée avec discernement, tact, empathie envers le souffrant. Nous sommes alors comme de petits enfants intercédant pour notre sœur, notre frère auprès du Père en invoquant l’Esprit-Saint et le nom de Jésus.
Cette question me paraît importante et essentielle. En effet, je veux voir Dieu, mais comme il est impossible à mes yeux mortels de le contempler, ce désir n’en est pas moins légitime. C’est bien Lui-même qui m’a créé, nous a créés ainsi, il a mis en chacun de nous le désir de le chercher…et s’Il a mis en nous ce désir, c’est parce qu’Il nous permet de le trouver dans l’oraison et la contemplation. S’il existe en moi le désir de l’union avec Lui, il s’agit bien d’une question de foi, d’espérance et d’amour. Chemin long, laborieux dans l’abandon et la confiance en ce Père tellement aimant et miséricordieux. C’est bien l’Esprit-Saint qui en est le moteur et l’initiateur compte tenu que par moi-même je ne pourrai même pas envisager Dieu. Le modèle: Jésus qui m’invite à le suivre dans son don total. J’adhère donc par ma volonté d’amour en laissant et reposant mon âme en sa présence. Alors oui, il est possible de contempler Dieu.
Bien en communion avec vous tous.Merci, Marie-Joseph pour cet éclairage qui me paraît tellement important et essentiel pour des âmes qui recherchent la volonté du Père. Une conscience éclairée est bien celle qui a besoin d’un « aliment » comme l’oraison, ainsi qu’un accompagnement régulier pour vérifier qu’elle ne se leurre pas elle-même. En union de prière.