Jean-Luc

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  • Jean-Luc
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      Merci, Pascal, d’avoir soulevé cette question de la prière de guérison et d’en avoir montré la beauté et l’efficacité de si touchante façon. Merci Michelle de rappeler avec profondeur que la foi n’est pas dénuée de rationalité. Je crois qu’il faut du discernement et de la prudence pour ne pas confondre « foi » et « crédulité ». Et Marie-Joseph, je fais un « copier/coller » sur mon coeur de cette suggestion de prière de guérison : à réciter avec foi pour les autres et, pourquoi pas, pour soi-même.

      Jean-Luc
      participe

        Il y a une trentaine d’années, une de mes nièces, née prématurément, a failli mourir. À ce moment, ma mère, qui priait le chapelet tous les jours, a affirmé d’un ton assuré que ma nièce allait s’en sortir. Et, de fait, les médecins ont réussit à la « réchapper ». Ma nièce se porte aujourd’hui très bien et sera bientôt mère à son tour! Bien qu’il s’agisse ici de prière « d’intercession » et non de prière de guérison, je veux attirer l’attention sur le fait que, selon moi, la grâce de guérison peut se déployer à la fois par l’entremise de la prière et de la médecine. Dans toutes les réalisations humaines, que ce soit dans la création artistique, dans le génie scientifique, en architecture ou dans la médecine, il y a comme une « empreinte » de l’Esprit de Dieu. Nous avons été créés à l’image de Dieu. C’est pourquoi, selon moi, les miracles de la médecine sont aussi des miracles de Dieu!

        Jean-Luc
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          Ce qui est au coeur de la question de la prière de guérison est, ce me semble-t-il, cette espèce de « saut dans le vide » que représente la foi. Dans les Évangiles, le visage de Jésus resplendit de joie et d’admiration lorsque les gens l’approchent avec foi, et ce, même à son insu! Dans la foi, il y a de l’abandon, de la confiance et la certitude d’être entendu de Dieu comme pouvait l’être la prière de MoÏse. En définitive, avoir la foi, c’est aimer. Les miracles de guérison attiraient les foules et les incitaient à se convertir. Aujourd’hui, malheureusement, avec notre rationalisme moderne parfois outrancier, je ne suis pas certain que les miracles extraordinaires convertiraient les foules. Mais Dieu n’abandonne pas ses enfants. Il nous écoute, il nous entend et il nous exauce de la meilleure façon qui soit, et ce, pour notre plus grand bien! Comme je suis content que Dieu soit notre Dieu!

          Jean-Luc
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            Merci Marie-Joseph et Jacqueline pour vos bons mots qui m’ont touché et fait réfléchir depuis deux mois. J’essaie de respecter le cadre que je me suis donné, mais je dois avouer que c’est encore difficile pour moi. Bien sûr, je parle spontanément à Jésus à divers moments de la journée que ce soit à la maison, en famille, à mon travail ou lorsque je dépose ma tête sur l’oreiller. Mais je n’ai pas intégré la pratique de l’oraison comme un rendez-vous privilégié.
            Je suis ému à la pensée que, par son infinie Miséricorde, Dieu vient à la rencontre du pécheur que je suis. Cependant, une peur a surgi en moi à la suite de la révélation de nombreux scandales de l’Église touchant certains religieux. Comment ces personnes ont-elles pu continuer à exercer leur ministère malgré leurs actions pour le moins répréhensibles? Je ne veux pas les juger. Je ne peux m’empêcher, cependant, de penser que ces personnes ont été, face à la Miséricorde, « complaisantes » envers leurs propres écarts. Et lorsque je me présente devant Dieu, j’ai peur de reproduire cette espèce d’indulgence excessive envers ma propre misère. En fait, pour faire oraison, pour « ouvrir la porte de mon coeur avec confiance », je dois surmonter cette peur.

            Jean-Luc
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              La difficulté que j’éprouve à respecter avec fidélité le cadre de prière que je me suis fixé met à jour ma difficulté à m’abandonner à cette relation d’amour avec Dieu. Cette relation est vivante, et je me rends compte que je dois surmonter mes résistances : je me sens tellement indigne! Peut-être, paradoxalement, est-ce un signe d’un manque d’humilité de ma part… Je me demande souvent si je ne compte pas trop sur mes propres forces ou si mon « ego » ne prend pas trop de place… Ma difficulté à respecter le cadre de prière reflète directement cette lutte où je dois surmonter ce sentiment d’indignité tout en éprouvant, dans le même temps, cet attrait pour la fidélité quotidienne à l’oraison.

              Jean-Luc
              participe

                J’ai appris qu’il y a différents moments dans la vie d’oraison : parfois c’est la consolation, parfois nous sommes placés devant le silence de Dieu… J’aimerais savoir quelle est l’importance de la fidélité à la régularité dans la vie de prière. Dans les monastères, les moines et les moniales sont « astreints » à une règle qui définit précisément le temps qu’ils doivent consacrer à la prière. Mais qu’en est-il pour les laïcs? Est-il nécessaire de se garder quotidiennement un temps de prière et d’y être fidèle? N’y a-t-il pas un danger, en dernière analyse, que le moment de prière devienne une obligation de plus à remplir sur la liste des choses que nous devons accomplir?

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