Parler à Dieu au lieu de trop penser au coronavirus ! (du 20 mars au 26 mai 2020)

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24 sujets de 1 à 24 (sur un total de 24)
  • Auteur
    Messages
  • #3360
    Marie-Joseph
    Modérateur

      Pour beaucoup d’entre nous, le confinement plus ou moins total dû au coronavirus est vécu comme une épreuve, mais aussi comme une opportunité inattendue : celle de faire de ce temps comme une retraite spirituelle à la maison ! Mais comment la vivre ? Ce n’est pas toujours évident. Partageons sur ce sujet nos expériences pour être solidaires. Que ce forum soit source de nombreuses bénédictions !

      #3401
      Michelle
      participe

        Je fait un lien entre ce confinement et carême «forcé» ou plutôt «forcément»…

        Ce que je trouve génial dans le Carême chrétien, c’est qu’il n’est pas seulement conseillé pour éprouver la faim, mais bien pour lâcher des habitudes, pour se retirer en soi-même, pour éprouver le «sens» de telle ou telle action ou pensée… La proposition chrétienne est d’une profondeur inouïe! Dommage qu’elle soit tant attaquée!

        …Et si l’économie et tout le reste s’octroyait un carême pour re-cibler les priorités, re-calculer l’anticipation sur certains risques, redécouvrir les fondamentaux de la vie et vérifier que nous ne les contredisons pas dans nos projets…

        Ça serait comme un souffle, qui provoquerait de la baisse partout certes… Mais on voit bien, avec ce malheur très éclairant, que de temps en temps, se confronter à des épreuves nécessitant du recul, serait un entraînement nécessaire, pour garder certains réflexes de contrôle des émotions et de l’organisation sociétale.

        Et au sortir de ce temps de pause, l’économie et tout le reste n’en redémarrerait que mieux.

        Ça obligerait aussi à donner des plans B à tous nos projets, en prévision du fameux Carême, et cela éviterait de trembler par la suite au moindre petit choc boursier.

        Bon Carême à tous, 🙏💫

        #3416
        Marie-Joseph
        Modérateur

          Dans la même ligne, j’ai reçu cette belle méditation en forme de dialogue :
          « Cher Coronavirus,
          En ce temps de carême j’ai fait mon choix :
          Je ne choisis pas de te prendre en moi : cette place est réservée à un Autre, mais je choisis d’accepter ta présence autour de moi. J’accueille le silence que tu as créé dans les rues de Rome, et qui me met à l’écoute de Celui qui m’attend. J’accueille la fermeture des magasins que tu as provoquée pour me libérer du consumérisme effréné et des biens matériels. J’accueille la fermeture des restaurants pour apprendre à rechercher la nourriture de l’âme. J’accueille l’isolement où tu me plonges pour rentrer dans un dialogue amoureux avec une Présence bien plus belle que la tienne. J’accueille les restrictions de mouvement pour ne me focaliser que sur l’essentiel. J’accepte la maladie que tu répands pour me rappeler du don de la santé que j’ai si souvent pris pour acquis, et me rappeler que la douleur fait partie de cette vie et que mon rôle est de la soulager.
          Au final cher Coronavirus, je te remercie de me faire vivre le carême le plus vrai de ma vie. »
          Maya Chidiac
          (transmis par Eugenio Cannavo)

          #3418
          Sonia
          participe

            Comme ça fait du bien, toutes ces chaînes de prières, ces messes retransmises, ces appels à prier, cette solidarité, qui se mettent en place.
            Dommage que ce soit une pandémie qui nous fasse bouger…

            Ma prière ?
            Que cette catastrophe serve à changer nos priorités, à mettre Dieu en premier dans nos vies, à aimer davantage notre prochain et à penser à l’autre avant soi-même.
            Et durablement, bien sûr, pas seulement le temps que tout « rentre dans l’ordre ».

            Une vraie conversion, une vraie confiance en Dieu, une vraie écoute, un vrai cœur à cœur.

            Courage, en ces durs moments qui nous touchent tous et gardez confiance
            en notre Dieu d’Amour !

            Prenez bien soin de vous et de votre entourage et
            Que le Seigneur vous bénisse !

            #3425
            Jacqueline
            participe

              J’ai reçu ce magnifique texte qui rejoint notre communauté des groupes d’oraison :

              L’absence de messe de semaine est aussi l’occasion de découvrir ou de renouer avec l’oraison, cette prière silencieuse durant laquelle on s’unit à Dieu en posant des actes de foi, d’amour, de charité (« J’ai foi en toi mon Dieu, je t’aime, j’espère en tes promesses… »). La vénérable Marthe Robin, une grande figure du siècle dernier, jugeait cette pratique quotidienne plus profitable encore que la messe de semaine. A la question : « Que vaut-il mieux faire : l’oraison ou la sainte communion ? », elle répondait : « Les deux sont vivement à conseiller. Mais s’il faut porter une préférence, je crois que je répondrais l’oraison, car l’oraison est une disposition et une préparation immédiate à la sainte communion. La communion fréquente est un conseil, l’oraison est un divin précepte : “Priez, priez sans cesse”, dit Jésus. Or il est difficile de bien prier et de prier sans cesse si le cœur ne se remplit pas de bonnes, de saintes pensées, fruits de la méditation… Quelqu’un a dit : on trouve des chrétiens qui communient tous les jours et qui sont en état de péché mortel. Mais on ne trouve jamais une âme qui fasse « oraison » tous les jours et qui demeure dans le péché » (noté par elle 4 avril 1930, Prier 15 jours avec Marthe Robin, Éd. nouvelle cité, p.44).

              Ce temps de carême exceptionnel, m’invite à me retirer dans un lieu de silence pour être en oraison et en communion avec vous tous et toutes.

              #3427
              Marie-Joseph
              Modérateur

                Merci à tous, nous recevons de beaux messages durant ce temps si particulier. Je vous partage celui-ci, très suggestif :
                « Moustapha Dahleb, écrivain tchadien, a écrit ces mots très pertinents et qui font réfléchir :
                Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d’invisible est venu pour faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l’ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment.
                Ce que les grandes puissances occidentales n’ont pu obtenir en Syrie, en Libye, au Yémen,… ce petit machin l’a obtenu (cessez-le-feu, trêve…).
                Ce que l’armée algérienne n’a pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (le Hirak a pris fin).
                Ce que les opposants politiques n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (report des échéances électorales…).
                Ce que les entreprises n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (remise d’impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d’investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques…).
                Ce que les gilets jaunes et les syndicats n’ont pu obtenir, ce petit machin l’a obtenu (baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée…).
                Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps qu’ils ne savent même pas quoi en faire. Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n’est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d’une vie réussie.
                Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité.
                Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres. Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l’argent n’a aucune importance. Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.
                Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.
                Quelques jours seulement ont suffi à l’univers pour établir l’égalité sociale qui était impossible à imaginer.
                La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme.
                Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour cloner des êtres humains pour espérer vivre éternellement.
                Puisse cela servir à réaliser la limite de l’intelligence humaine face à la force du ciel.
                Il a suffi de quelques jours pour que la certitude devienne incertitude, que la force devienne faiblesse, que le pouvoir devienne solidarité et concertation.
                Il a suffi de quelques jours pour que l’Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge.
                Il a suffi de quelques jours pour que l’humanité prenne conscience qu’elle n’est que souffle et poussière.
                Qui sommes-nous ? Que valons-nous ? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ?
                Rendons-nous à l’évidence en attendant la providence.
                Interrogeons notre « humanité » dans cette « mondialité » à l’épreuve du coronavirus.
                Restons chez nous et méditons sur cette pandémie.
                Aimons-nous vivants ! »

                #3441
                Marie-Joseph
                Modérateur

                  En cette belle et grande fête de l’Annonciation, que l’Esprit Saint descende abondamment sur notre humanité meurtrie ! Que Marie Immaculée soit notre consolation et notre joie, elle qui nous a donné le Sauveur ! La folie de l’amour de Dieu s’est révélée en ce jour : Dieu a accepté de devenir tout petit embryon, pour sauver notre humanité dès notre conception ! Il a voulu se faire semblable à nous, revêtir notre faiblesse pour la remplir de sa Présence. Quelle grandeur, quel mystère ! Désormais tout est sanctifié dans notre monde : nos joies et nos peines, nos misères et nos grandeurs, tout est désormais uni au Christ ressuscité. Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu, comme disaient les Pères de l’Église. Comme le disait encore S. Jean de la Croix, « ce que le Christ est par nature, nous le sommes par grâce ! » Comment ne pas être fou de reconnaissance et rempli d’une louange incessante ? Dans notre désert, notre confinement, crions notre joie et notre allégresse !

                  #3459
                  Jacqueline
                  participe

                    J’aime contempler Marie et spécialement en ce jour de l’Annonciation et durant toute sa vie. Son oui est inconditionnel pour accueillir l’œuvre de l’Esprit en elle et devenir la Mère de Dieu, la Mère de Jésus notre sauveur et notre Mère. Elle fait confiance dans la foi pure. Ne désirant qu’accomplir la volonté du Père sur elle et sur l’humanité qui en a tant besoin en cette étape de confinement, d’incertitude, d’angoisses… J’aime la prendre par la main pour me laisser guider par elle. Elle m’apprend à demeurer humble, petite servante. Marie ne se complaît pas dans cette faveur qui lui est faite, mais elle demeure donnée, ouverte pour partir chez sa cousine Élisabeth et toujours tournée vers la Volonté du Père, jusqu’à accepter de devenir notre maman, qui nous conduit vers son Fils qui est venu nous sauver.
                    Merci, Marie, pour celle que tu es pour tous les enfants du Père.
                    Merci de nous soutenir dans les moments d’épreuves, d’être notre consolatrice,Tu es toujours avec nous, depuis notre naissance jusqu’à ce jour où tu nous accueilleras dans notre demeure éternelle auprès de ton Fils et de notre Père qui nous aime d’un amour inconditionnel.

                    #3461
                    Jacqueline
                    participe

                      J’ai repris la Parole d’évangile de ce jour : l’Annonciation de l’Ange à Marie, dans un temps d’Oraison en fin d’après midi.L’accueil de Marie à la parole de l’Ange. L’ouverture de son cœur fait que la première Incarnation du Fils de Dieu peut naître dans son cœur. Elle est tellement transparente de Celui qu’elle porte en elle, qu’elle suscite la louange chez Élisabeth. Jean-Baptiste tressaille dans le sein d’Élisabeth et il est rempli de l’Esprit Saint. Marie transmet la Vie et l’onction de son Fils qui est Dieu. J’ai senti que, comme Marie, je suis ce tabernacle sacré de Celui qui m’habite : Jésus. Avec l’aide de Marie qui me tient toujours par la main et qui m’éduque, j’ai senti un appel à être avec elle ce tabernacle qui laisse transparaître Celui qui l’habite. Grâce que je demande à l’Esprit Saint, car je sens que ce n’est pas mon œuvre mais simplement mon abandon et ma confiance en la Parole qui m’est donnée, que je peux vivre à la suite de Marie, dans cette transparence, pour laisser Jésus se donner à travers ma vie bien fragile par mes propres forces. Elle est celle qui me soutient dans les moments d’épreuves et me console.
                      Merci Marie de m’accompagner ainsi que tous ceux et celles que tu mets sur mon chemin.

                      #3518
                      Marie-Joseph
                      Modérateur

                        Dans mon oraison d’hier soir, j’ai ressenti particulièrement la proximité du Ciel. Ce que j’ai ressenti et compris, c’est que Dieu se caractérise non par son éloignement, mais justement par sa très grande proximité. Comme le dit l’Écriture, Dieu est proche de l’orphelin et de la veuve. Le propre de la miséricorde divine, c’est justement de se faire proche, très proche. Je voyais le Père me prendre dans ses bras comme l’enfant prodigue. Je n’avais jamais réalisé à quel point cette parabole met en lumière la proximité de Dieu. Ce Dieu d’amour et de miséricorde est le meilleur des pères et il nous serre très fort dans ses bras et sur son cœur. Je voyais aussi la présence de Marie et de Joseph, très proches et attentifs. Ils veillent sur nous comme sur l’enfant Jésus ! Je voyais aussi les anges, bref, tout le Ciel si proche. Dans ces temps de confinement plus ou moins grand, quelle lumière, quelle consolation !

                        #3522
                        Sonia
                        participe

                          La proximité avec le Ciel…
                          C’est beau ce dont tu nous partages Marie-Joseph.
                          Je me suis posée la question : suis-je prête à partir définitivement pour rejoindre le Ciel et retrouver éternellement celui que j’aime, Dieu Père, Fils et Esprit ?
                          Parfois, je me dis « oh ! oui, j’en ai tant envie » et en même temps, ici bas, je laisserais prématurément ceux que j’aime aussi. Heureusement que je n’ai pas à faire ce choix !
                          Je pense à toutes ces personnes qui souffrent actuellement de cette situation liée à la pandémie et je voudrais leur dire : tournez-vous vers le Christ qui a tant souffert pour nous, ouvrez-lui votre cœur, laissez-le agir en vous, aimez-le comme il nous aime. Ainsi, vous serez tellement plus confiant et fort pour traverser ce à quoi nous devons vivre.
                          Voir le Ciel si proche, comme c’est apaisant…

                          #3526
                          Jacqueline
                          participe

                            Dans mon oraison d’aujourd’hui, j’étais en communion avec toutes ces familles en deuil à cause de ce coronavirus. J’étais habitée par leur tristesse et la mienne. En communion avec les personnes qui souffrent de l’isolement, spécialement ma sœur qui n’a pas la foi et se révolte. Mon oraison a été une prière d’offrande. J’ai demandé au Père de tendresse et de compassion de se faire proche de toutes ces personnes qui souffrent et de toute l’humanité. Oraison de désert

                            #3530
                            Juliette
                            participe

                              J’aimerais vous partager un moment très émouvant : la prière pour le monde entier proposée par le Pape François, le vendredi 27 mars , sur la place St. Pierre.
                              Je me sentais en union avec le Pape, les 4-5 prêtres et les milliers de personnes réunies par KTO et les autres radios. Après la prière, un temps d’adoration magique. Je sentais la présence du Christ au milieu de nous. En avoir des frissons.
                              Un grand et fort moment de communion.

                              #3543
                              Pascal Dorsaz
                              participe

                                Je désire partager le vécu de l’Oraison de ce soir [voir École d’oraison du 30 mars]. J’aime admirer la création, y mettre l’image de Jésus apporte que du bonheur. J’étais un peu distrait pendant l’enseignement, plus de peine à être pleinement à l’écoute. Je n’étais pas bien connecté. Pendant l’oraison, comme j’habite un petit coin de paradis, pendant 2 minutes, je me suis mis à observer tout ce que je peux admirer depuis ma fenêtre et, bien sûr, à y voir Jésus. Pas de soucis, que des merveilles ! Les montagnes, les nuages, le vent, la neige, les fleurs, les vignes, les arbres, la plaine habitée, quelques oiseaux, mon chien, la mare avec les poissons, puis, un flash !!! Mon premier voisin, avec qui je ne suis pas en bagarre, on se cause, mais j’ai toujours quelques rancœurs contre lui, et je ne dis pas souvent du bien de lui.
                                Alors, pardon Jésus, et merci de me l’avoir montré si gentiment.
                                Comme j’aime chanter, voici ce que j’ai reçu :
                                “Plonge-moi dans ta rivière d’Amour, plonge mon Esprit dans les profondeurs de ta Joie, inonde les déserts de mon Âme par la douce pluie du Ciel.
                                Mon Âme est rafraichie quand ton Onction m’envahit, je suis restauré, guéri, quand ton Onction m’envahit.”
                                Les meilleurs moments sont bien ceux que l’on vit avec notre Créateur !

                                #3545
                                Jacqueline
                                participe

                                  J’ai beaucoup apprécié l’enseignement qui m’a mise en Oraison [voir École d’oraison du 30 mars].
                                  Depuis quelques semaines, je vivais des événements douloureux qui me mettaient dans un état de dépression. À travers ce temps de confinement me remontaient des blessures de mon enfance, m’empêchant de voir ce qui est beau dans la nature et autour de moi.
                                  Ce soir dans l’Oraison, en invoquant l’Esprit et lui demandant de me conduire durant ce temps de cœur à cœur avec la Trinité, il m’a conduit dans le jardin d’Éden : tout était beau, les animaux se promenaient, des papillons volaient, les oiseaux chantaient et le ciel était d’un bleu limpide couvert d’étoiles : je me suis surprise entrain de louer, de chanter intérieurement. De plus, dans ce jardin, il y avait vous tous du groupe d’Oraison de ce soir que je ne connais pas, mais vous étiez présents, avec Marie au milieu de nous et je vous trouvais tous très beaux, merveilleux, reflet de la bonté, de la tendresse et de l’Amour de notre Créateur. Ce fut un moment très fort de communion les uns avec les autres. J’ai retrouvé la joie et une onction d’Amour. Le Père m’a redit : « Jacqueline, tu es ma fille bien-aimée en qui j’ai mis tout mon amour, tu es précieuse à mes yeux et tous ceux et celles avec qui tu as vécu ce moment de communion avec moi, sont aussi précieux et ont une valeur inestimable à mes yeux ».
                                  Merci, Père, pour ce moment de communion avec toi et avec des frères et sœurs, durant lequel tu as inondé mon âme de paix, de joie, de contemplation dans la louange. Merci à Pascal pour ton témoignage qui me touche aussi beaucoup.

                                  #3555
                                  Marie-Joseph
                                  Modérateur

                                    Merci Sr Jacqueline pour ton témoignage. Voilà un bon moyen d’occuper son temps : en pratiquant l’oraison, cette relation d’amitié avec le Seigneur où il nous révèle combien il nous aime, combien il se fait proche. Par l’oraison, nous lui ouvrons la Porte et il vient, « lui auprès de moi et moi auprès de lui » (Ap 3, 20), pour répandre ses miséricordes.
                                    On entend parfois que Dieu viendrait nous punir avec le coronavirus, que les prophéties de Fatima, soi-disant, prétendent que Dieu viendrait punir. Il n’y a rien de plus faux ! Il ne vient pas punir mais sauver, appeler à la conversion ! Il le montre bien dans l’Évangile de dimanche prochain, celui de la fête des Rameaux : Jésus entre à Jérusalem, acclamé comme le Roi Messie, mais assis sur un âne, en signe d’humilité, se mettant du côté des petits et des pauvres.
                                    Par le confinement, plus ou moins complet que le monde est obligé de vivre, chacun est appelé à entrer en lui-même, exactement comme l’enfant prodigue : c’est ainsi qu’il comprit sa situation et commença un chemin de conversion, de retour vers le Père.

                                    #3628
                                    Jacqueline
                                    participe

                                      En ce jour de la fête de la Divine Miséricorde, ma journée est offerte spécialement en communion avec tous les prisonniers, afin qu’ils découvrent l’immense miséricorde de Notre Père du Ciel et de Jésus qui a donné sa vie par amour pour eux. Que chacun/e découvre qu’il est son enfant, qu’il désire être restauré dans sa dignité de fils et filles de Dieu. En ce jour, le Père désire leur remettre l’anneau de l’Alliance au doigt avec le sceau de son Amour.

                                      #3631
                                      Marie-Joseph
                                      Modérateur

                                        En nous réunissant chacun chez soi à l’heure habituelle du groupe d’oraison, je fais chaque fois une belle et profonde expérience de communion vécue en Église, dans le souffle de l’Esprit, qui jaillit de la présence du Christ ressuscité qui nous rassemble. Ce soir, en particulier, m’est venue l’invitation du Christ en Ap 3, 20: « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai la cène avec lui, et lui avec moi. » Il nous invite à l’intimité d’un repas aux chandelles ! Et il m’est venu à l’esprit le poème de Jean de la Croix : « O toi qui a uni l’Aimé avec son aimée, l’aimée en son Aimé transformé ! » C’est finalement sans doute le sens le plus profond de ce confinement : découvrir combien le Ressuscité est proche et désire cette intimité avec nous, pour ne faire qu’un seul cœur avec lui. Le sentiment de solitude provoqué par le confinement est l’occasion pour le Seigneur de nous révéler qu’il n’y a personne comme Lui d’aussi proche, plein de tendresse, d’amour et de miséricorde !

                                        #3644
                                        Pascal Dorsaz
                                        participe

                                          En ce temps pascal, vivre la Messe de Pâque à la télé me laisse un peu tristounet. Ce grand rendez-vous avec le peuple de Dieu, à l’Église me manque.
                                          Le Jour de la résurrection, je suivais donc la messe à la télé, j’étais perturbé, distrait. Il est vrai que ces dernières années j’avais vécu, à Pâques, des moments puissants de pardon, de réconciliation, et de joie intense.
                                          Je demandais donc à Jésus de me visiter me donner sa Joie, son Amour. (fente où passe la lumière [voir École d’oraison du 27 avril]). Arrive un moment de la messe où le prêtre entonne un chant d’une mélodie que je ne connaissais pas, un peu dissonante, à vrai dire ; je me demandais s’il chantait juste. Il m’est alors venu un sourire, puis une joie qui ne m’a plus quittée pour la journée, et j’ai bien pu vivre la suite de la Messe.
                                          Le deuxième dimanche de Pâque, messe à la télé, non seulement j’étais distrait, j’avais aussi des combats, des souvenirs des plus mauvais moments que j’avais vécus dans mon parcours spirituel refaisaient surface, empoisonnaient mon esprit. Puis, je sentais réellement une charge sur mes épaules. Au moment de l’Eucharistie, j’ai compris que je n’étais pas tout à fait guéri par rapport à ce passé. Je demandais donc à Jésus de m’enlever ce fardeau. À ce moment, j’ai reçu une belle onction qui m’a traversée des mains jusque dans mes épaules. J’ai ressenti alors une libération, une légèreté, une joie immense. Merci, Jésus.
                                          En ces temps de confinement, je remarque que je prie plus avec mon épouse Hélène, plus de partage aussi. Le Seigneur nous emploie l’un et l’autre dans nos chants et nos prières pour nous faire avancer avec Lui. Comme il y a moins d’émissions à la télé, KTO devient presque une chaîne principale.
                                          Une nuit, dans mes prières, je demandais à Jésus de pouvoir admirer vos visages [du groupe d’oraison] qui me manquent un peu. J’essayais aussi d’imaginer ce que pouvait être l’Amour de Jésus. Je voyais d’abord une explosion nucléaire d’Amour, avec toutes ses retombées, puis plutôt des explosions cosmiques d’Amour. Bref, inimaginable !
                                          Merci Jésus pour tout cet Amour gratuit que tu nous offres, et Pardon pour tout l’Amour qu’on n’a pas su te demander.
                                          Psaume 84 / 85, 7-8
                                          N’est-ce pas toi qui reviendras nous faire vivre
                                          et qui seras la joie de ton peuple ?
                                          Fais-nous voir, Seigneur ton Amour,
                                          que nous soit donné ton Salut !
                                          Joyeuses Fêtes de Pâques et à bientôt !

                                          #3668
                                          Jacqueline
                                          participe

                                            Durant mon oraison, je me suis d’abord laissée habiter par une profonde action de grâce pour ce don de la communion spirituelle à l’eucharistie, qui m’est offerte pour m’amener sur une étape nouvelle en ce temps de confinement. Jésus m’a montré qu’il est venu sur terre pour me sauver, qu’il s’est livré dans son corps de chair et en versant son sang pour moi, pour chaque personne que le Père lui a confié.
                                            Il se donne à moi pour que je ne fasse plus qu’un avec Lui dans sa communion à la volonté du Père.
                                            Son corps et son sang sont ceux de Jésus Vivant Ressuscité.
                                            Chaque communion m’ajuste à la volonté du Père, elle me guérit, me transforme, me donne le courage de me laisser transformer, de laisser couler le sang de Jésus dans mes veines pour que ma vie devienne de plus en plus sa Vie. Comme le dit saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, mais Jésus qui vit en moi ».
                                            Jésus s’est donné totalement sans condition et jamais il ne reprendra son don, malgré mes faiblesses, mes infidélités.
                                            Jésus m’a montré que, parfois, j’ai à me laisser émonder pour le rejoindre et le laisser me ressusciter, me laisser ajuster à ce qu’Il désire faire de moi : revenir sans cesse à la source de sa Vie donnée, qui seule peut combler ma vie et le laisser habiter mes fragilités pour en faire une puissance de vie.
                                            Merci Jésus pour ce moment de cœur à cœur avec toi.
                                            En communion avec vous tous.

                                            #3681
                                            Marie-Joseph
                                            Modérateur

                                              Durant ce confinement, l’invitation de Sainte Thérèse à contempler les vastes espaces du Château intérieur m’a aidé à entrer en contemplation. C’est comme si j’assistais dans le Ciel de mon âme à la louange des anges et des saints ! Écoutons cette louange céleste résonner en nous ! Nous sommes en Dieu et Dieu est en nous, le Ciel est au fond de nous ! Accueillons la louange céleste et unissons-nous à elle ! Saint, saint, saint est le Seigneur ! Chaque fois que nous nous sentons seuls ou empêchés de vivre ensemble dans la communion fraternelle, puisons dans ce Château des ressources insoupçonnées. Nous sommes ce Château fait d’un seul diamant au centre duquel habite le Roi de gloire, le Seigneur ressuscité, avec le Père et l’Esprit, les anges et tous les saints ! Le Ciel se fait si proche. Communions à la louange céleste et portons-là à notre monde qui souffre. Voilà le plus bel apostolat ! Alléluia !

                                              #3682
                                              Jacqueline
                                              participe

                                                Pendant mon oraison, Sainte Thérèse m’invitait à contempler les vastes espaces du Château intérieur. Le début a été un combat. Je me sentais confinée dans des événements douloureux. J’ai demandé à l’Esprit Saint de me guider et une porte s’est ouverte sur le château intérieur de mon âme, tout éclairé. Au centre se trouvait un Trésor : la présence du Christ ressuscité, que rien ne pouvait altérer. Il était tout lumineux et m’envahissait de sa paix, de sa tendresse. Sa Présence me disait : « Ne crains pas, je demeure au cœur de ta vie, de ton âme ».
                                                J’ai senti, à ce moment là, que mon être s’élargissait dans une grande liberté pour accueillir tous ceux et celles qui l’habitent et qu’Il me donne à aimer. Il y avait aussi les anges, la Vierge Marie, mon ange gardien, les saints. Je suis entrée dans un temps de louange et d’action de grâce, en communion avec les membres du groupe d’Oraison.
                                                Merci Jésus !

                                                #3735
                                                Jacqueline
                                                participe

                                                  Mon oraison avec le texte de Saint Paul aux Éphésiens 1,3-2,6 m’a introduite, après un moment de silence et de repos intérieur, dans la bénédiction de Dieu qui est aux cieux et présent sur la terre par son Esprit. L’Esprit qui m’a remise au cœur de mon être, là où se trouve le Trésor de la présence du Christ ressuscité. Il m’a montré combien ma vie a été bénie depuis ma naissance jusqu’à ce jour.
                                                  Que ce soit dans les moments de joies, mais surtout dans de grandes épreuves qui ont marqué tout mon être et ont laissé des cicatrices. Dans ce regard, Jésus m’a fait comprendre que ces cicatrices étaient comme les marques des clous dans sa chair de Ressuscité. J’étais associée, à sa suite, à son œuvre de Rédemption. J’ai vécu un moment de souffrance mais surtout d’espérance, de force intérieure et surtout de louange et d’action de grâce pour le don de ma vie et le travail de l’Esprit durant ces 76 ans que je fêtais le lendemain.
                                                  « C’est en Jésus que j’ai été mise à part, désignée, marquée du sceau, d’une onction, de l’Esprit-Saint, pour réaliser le plan de Dieu sur ma vie, pour la louange du Père.

                                                  #3756
                                                  Marie-Joseph
                                                  Modérateur

                                                    Nous arrivons au terme du confinement à cause du coronavirus. Je vais, en tant que modérateur, clôturer et archiver ce forum, pour en lancer un nouveau sur notre expérience de l’oraison, de façon à nous enrichir mutuellement. Quand je relis ce forum, j’y trouve une grande richesse et une source d’inspiration. Il pourra toujours être consulté dans les archives des forums. Merci à tous les participants !

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